Les aéroports sont des aimants. Ils attirent la ville et la repoussent à la fois. Puissants moteurs de l’activité humaine, la dynamique territoriale qu’ils génèrent, procédant de ce double mouvement d’attraction et de répulsion, crée de nouveaux pôles urbains, souvent dénués des aménités qui font l’urbanité.

L’aéroport, en ce début du XXI° siècle, est une "ville de fait", une sorte de "ville bis", potentiellement concurrente de sa "ville - mère", à la périphérie de laquelle il a été implanté et qu’il a fonction de relier au reste du monde.

Le rôle de premier plan que cette AEROPOLIS en devenir joue désormais, dans le fonctionnement et l’organisation des sociétés urbaines contemporaines, oblige à penser ses évolutions à long terme, non seulement dans sa fonctionnalité propre, mais dans la relation qu’il entretient avec la "ville centre" de l’agglomération urbaine au sein de laquelle il est implanté et se développe.