Saint-Laurent du Maroni, la transition urbaine d'une ville française en Amazonie
Ville‐Fleuve, mosaïque, transfrontalière, Saint‐Laurent‐du‐ Maroni se situe à l’extrême Ouest Guyanais, à la frontière avec le Suriname, frontière matérialisée ou dématérialisée pourrait‐on dire par le fleuve Maroni.
Ce dernier est à l’échelle des fleuves amazoniens : c’est un lieu de vie, de partage, aujourd’hui sillonné, traversé, remonté par les pirogues. C’est aussi un lieu en soi, un paysage, une brèche au cœur de l’Amazonie. La position géopolitique de Saint‐Laurent est à explorer au regard de sa très forte croissance démographique, (au‐dessus de 6% et bien supérieure à la moyenne guyanaise), et de sa position géographique, en interface active avec le Suriname. Son devenir économique est à consolider au regard de moteurs économiques à préciser, conforter ou inventer.
Quelles relations établir avec Cayenne et le Suriname, dans ce contexte de très fort développement ? Comment utiliser la croissance démographique, comme opportunité de développement, pour développer une filière de construction novatrice ?
Quelles formes urbaines peuvent être produites à partir de cette ville, communauté de villages dont les habitus restent aujourd’hui très ruraux ?
Comment utiliser les ressources et l’identification comme "ville d’art et d’histoire" pour développer le tourisme ?
Pour répondre à ces questions et bien d’autres encore, la prospective sur le très long terme (horizon 2060) a été retenue pour permettre d’être en anticipation sur ces phénomènes de croissance, alors qu’aujourd’hui les réponses à des questions comme celles du logement ou des équipements, ne peuvent être qu’en situation de rattrapage, tant les besoins sont exponentiels.
La date limite pour postuler : 21 février 2016 à 23h heure de Paris
équipe
Pilotes : Florence Bougnoux et Olivier Bastin