La ville de Porto-Novo est caractérisée par une extension d'habitats occupant presque toute la superficie du territoire urbain. C'est un tissu urbain qui abrite 290 000 habitants environs (est. 2010) avec un taux d'accroissement de 2,6 % et une densité de 5 300 hbts/km2. Le paysage urbain est indissociable de plusieurs dépressions
qui font incursion sur le territoire urbain. Ces dépressions sont formées de milieux naturels constitués de zones humides, inconstructibles qui ont résisté dans le temps aux pressions d'une forte urbanisation. Il s'agit essentiellement des dépressions (ou vallons) de Zounvi, Donoukin et de Boué...

Considérés auparavant comme de réels bras de la lagune qui ont pénétré le "continent", les vallons irriguaient la ville en eaux douce sur plusieurs km. Mais l'ensablement, le comblement en partie par des déchets solides et la pression urbaine les ont réduits considérablement. En effet, en s'étendant vers le nord et l'ouest, PortoNovo a atteint les zones périphériques environnantes comme Louho et englobé le vallon du Zounvi et fait ressentir ses influences sur le Boué situé plus loin.
L'explosion démographique avec pour corolaire l'urbanisation galopante et agressive a donc conduit à la réduction de ces espaces naturels humides, véritables poumons verts de la ville, en de simples exutoires (canaux de canalisation des eaux pluviales).

Comment préserver, protéger, aménager et valoriser les différentes dépressions (Zounvi, Donoukin, Boué) de la Ville de Porto-Novo et en faire des zones écologiques intégrées d'une part et des zones agricoles, touristiques et de loisirs d'autres part ?