Lors du jury de l’atelier « Aux Sources du Grand Jardin Séquanien : Écologie et habitabilité de la Seine et de ses affluents », les trois équipes ont présenté des visions audacieuses et inspirantes pour repenser le lien entre la Seine, ses affluents et les territoires qu’ils irriguent.
Entre écologie urbaine, résilience fluviale et nouvelles formes d’habiter, leurs projets ouvrent des perspectives originales pour le futur du bassin séquanien.

🟣 ÉQUIPE A – BEAVERS : Chemin(s) Séquanien(s)
L'équipe Beavers propose de régénérer le bassin amont de la Seine en tissant des continuités entre humains et non-humains, à travers des aménagements sensibles, des mobilités douces et des espaces partagés qui reconnectent les habitants à leur environnement fluvial et hydrologique.

🟣 ÉQUIPE B – NOU(E)S : Tropicalisation de la Seine
Face aux effets du dérèglement climatique, cette vision partagée et graphique adopte une approche amphibie et bioculturelle, en valorisant les noues comme infrastructures écologiques, sociales et symboliques capables de réguler les cycles de l’eau et de redéfinir les modes d’habiter dans un climat devenu tropical.

🟣 ÉQUIPE C – KI LU CRUE : Paroles de Paysage
Cette démarche poétique et sensible cherche à réenchanter le territoire du Haut Bassin Séquanien en révélant les dimensions invisibles et sacrées des milieux aquatiques, à travers des dispositifs d’attention, des récits vernaculaires et des installations qui rendent perceptibles les signaux du vivant.

Cette journée de présentation a clôt la première session d'un cycle de trois ateliers de créativité urbaine sur l'avenir du bassin de la Seine et de ses affluents. Ce cycle se poursuivra en 2026 et 2027, en suivant la Seine de l'amont jusqu'à l'aval.