Une immersion au cœur de Cergy-Pontoise

Le programme a démarré par une immersion dans la ville de Cergy-Pontoise, permettant aux participants de découvrir ses paysages et ses enjeux urbains. Le Lundi 23 septembre, les participants ont donc débuté leur journée par des visites collectives à Cergy-Pontoise, accompagnés d’experts locaux. Après un départ matinal de leur résidence, les groupes ont assisté à des présentations introductives au Verger réalisée par Pierre Ramond, Directeur de la Stratégie Urbaine et des Solidarités, Communauté d’Agglomération de Cergy-Pontoise, partage les fondements de la ville nouvelle et ses enjeux actuels, permettant une vue d’ensemble avant de plonger dans l’exploration des sites. Les pilotes de l'atelier, Valérie Helman (Maître de conférence en école d'architecture et de paysage) et Bénédicte Delataulade (Sociologue), introduisent le sujet : durant cette période de crise écologique et sociale nous devons garantir l’accès à un logement pour tou.te.s, tout en cessant d'imperméabiliser les sols…

Comment réhabiter un territoire déjà abondamment urbanisé ?

Comment mieux cohabiter, mieux vivre ensemble alors que l’équilibre des générations change ?

Munies de cartes et de documents descriptifs, les participant.e.s rencontrent différents acteur.ice.s du territoire à chaque étape de leur parcours. Les visites s’ouvrent sur le grand paysage de l’Axe Majeur, Michel Jaouën présente cette œuvre de land art structurante, porteuse d’identité et dont la flexibilité d’usage a dépassé les attentes de ses concepteurs. Les participant.e.s entrent par le crescent dans le quartier urbain et dense de Cergy-Saint-Christophe, où le groupe est attendu à la maison de quartier Le Douze. Antoine Chong-Kee, agent de développement local et Louis Boissel, chargé de reconversion écologique, leur présentent les travaux qu’ils ont mené avec des habitant.e.s autour du devenir de la place du marché. Les participants ont exploré la Place du Marché avec des agents de développement local, discutant des enjeux de requalification de cet espace. Ensuite, la visite s’est poursuivie à La Lanterne, un lieu de vie, d’expérimentation et d’initiatives des habitants, porté par plusieurs associations locales où nous rencontrons Ludivine Mascali, chargée de mission et doctorante.

L’après-midi, les groupes se sont rendus à Vauréal, accompagné de la Vice-Présidente chargée de la culture et de l’éducation de la CACP Sylvie Couchot, de Sandrine Fontaine, directrice de l’aménagement de Vauréal et de Marie-Christine Sylvain, conseillère municipale à la politique de l'habitat, pour découvrir des projets d’urbanisme en cours.
Le groupe repart ensuite vers Vauréal accompagné de la Vice-Présidente chargée de la culture et de l’éducation de la CACP Sylvie Couchot, de Sandrine Fontaine, directrice de l’aménagement de Vauréal et de Marie-Christine Sylvain, conseillère municipale à la politique de l'habitat. Elles proposent un parcours au travers des différents quartiers de Vauréal, du vieux village avec sa ferme reconvertie en ateliers artisanaux, au très récent centre ville dont l’architecture s’inspire d’un village coloré, en passant par le quartier récemment réaménagé des Toupets, qui fut le premier quartier construit de la commune. Puis les participant.e.s reprennent le bus vers Jouy-le-Moutier guidé.e.s par Pierre Carpentier, chef du service aménagement durable et habitat, pour une traversée presque exhaustive des situations de cette ville bocagère où ils ont pu observer des approches d’urbanisme plus dense et les principes d’un habitat participatif.. La visite est initiée par une ferme au bord des champs puis un habitat participatif chaleureux et labyrinthique, un quartier commercial en désuétude, pour finir sur une nouvelle centralité moderne et anonyme. La journée se clôture par un tour à Conflans-Sainte-Honorine, sur un aperçu de la silhouette historique de cette ville où la rivière de l’Oise rejoint la Seine. Les visites de quartiers ont offert un aperçu des défis d'aménagement locaux, tels que la densification urbaine, la qualité de vie résidentielle et les projets en cours.

Premiers échanges et réflexions

L’atelier a débuté en ce mardi 24 Septembre par un café d’accueil à l’Hôtel d’agglomération de Cergy-Pontoise, suivi d’un discours d’ouverture qui a mis en lumière les défis et attentes des acteurs locaux. Des représentants de la communauté d’agglomération et d'autres institutions régionales étaient présents, favorisant un échange riche d’idées. Les trois thématiques phares de l'atelier – Habiter, Cohabiter, Réhabiter – ont été au centre des discussions. La matinée a été marquée par des mini-conférences sur divers sujets, dont l’évolution de l’habitat en Île-de-France, présentée par Martin Omhovère (Directeur du Département Habitat et Société de l’Institut Paris Région). Les participants ont également été informés sur les enjeux fonciers par Jessica Gonzalez (l’Établissement Public Foncier d’Île-de-France) et les lignes directrices du nouveau Schéma Directeur Régional environnemental par Valérie Belrose (Déléguée au SDRIF-E, Conseil régional d'Ile-de-France).
Après un déjeuner collectif, les équipes ont été installées dans leurs salles de travail à l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy (ENSAPC), où elles ont commencé à analyser les documents et à formuler des idées pour leurs projets.

Un travail collaboratif

Les équipes ont travaillé tout au long de l’atelier, alternant entre visites sur le terrain et séances de travail en groupe à l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy.
Le mercredi, les participants se sont répartis en petits groupes pour une immersion personnelle dans les territoires avoisinants. Munis de cartes, ils ont arpenté des parcours vers Vauréal, la butte de l’Hautil, et d'autres destinations, observant, interrogeant les passants et capturant leurs impressions par des dessins et vidéos, symbolisant leur compréhension de l’évolution urbaine.

Le 27 septembre a marqué un moment fort de l’atelier avec un forum d'échange où les premières idées ont été présentées et discutées avec des experts régionaux et la société civile. Les discussions ont permis de nourrir les réflexions des groupes tout en enrichissant leur approche avec les retours d'experts.